Marine Le Pen : mensonges d’une démagogue
Marine Le Pen a de nouveau enfourché ses différents chevaux de bataille, qui se résument tous à tenter d’inciter à une véritable guerre entre pauvres.
Projets passés et futurs
”Outre-Rhin un monstre est né : l’enfant de la finance dérégulée et d’un pays qui s’est voué à elle, nécrosé par le vieillissement accéléré de sa population. Cette alliance est en train de modeler l’Europe à sa main. En fait, l’Allemagne va mal. Le poison allemand est l’opium des riches.” – Jean-Luc Mélenchon
Le système n’a pas peur de la gauche : il a peur du peuple
Le Pen et autres démagogues bourgeois ne tarderaient pas à déserter le mouvement, c’est-à-dire à tomber leur masque.
Comment établir une vraie démocratie en France
lundi.am – positions & rencontres
La mobilisation des gilets jaunes marque une étape importante dans le développement de la lutte des classes en France.
Sans parti, sans syndicat, sans organisation préexistante, des centaines de milliers de personnes ont participé à des actions de blocage, balayant d’un revers de main les pseudo-concessions et les menaces du gouvernement. Ils sont soutenus par une grande majorité de la population. Leur détermination est à la hauteur de leur colère et de leurs souffrances. Ils brûlent d’indignation contre un gouvernement qui ne cesse d’accroître la pression fiscale sur les travailleurs, les retraités et les classes moyennes, pendant que les plus riches bénéficient de toutes sortes d’« allègements de charges », de subventions et autres ristournes fiscales. Les gilets jaunes ont parfaitement compris que l’argument de la « transition écologique » n’est qu’un nouveau prétexte pour piller la masse de la population au profit d’une poignée de parasites richissimes.
Ce mouvement est politiquement et socialement hétérogène. Naturellement ! La politique réactionnaire du gouvernement frappe non seulement le salariat, mais aussi les artisans, les petits commerçants, les petits paysans, les professions libérales, les retraités et d’autres couches sociales intermédiaires. L’hétérogénéité sociale et politique du mouvement des gilets jaunes signale précisément sa profondeur. Ce n’est pas une mobilisation de la seule « avant-garde ouvrière », des travailleurs les plus conscients et les plus organisés. C’est un mouvement de masse qui, soudainement, soulève des couches sociales habituellement inertes. Bien sûr, nul ne peut dire jusqu’où il ira. Mais ce qui est clair, c’est qu’un mouvement de cette nature est caractéristique du début d’une révolution. Sur l’île de La Réunion, le mouvement a déjà pris un caractère insurrectionnel.
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